HENRI CARTIER-BRESSON, LES PHOTOS D’UNE LEGENDE
Quel est le secret de fabrication des photographies du célèbre artiste français Henri Cartier-Bresson ? Imaginer le titre d’une photographie.
• Thème : arts
• Niveau : A2, élémentaire
• Public : adultes
• Durée indicative : 1 séance de 50 min + 15 min pour l’activité de production
• Extrait utilisé : reportage du journal de France 2 du 8 septembre 2021
OBJECTIFS COMMUNICATIFS / PRAGMATIQUES
• Échanger autour des photographies du reportage.
• Comprendre le reportage de manière globale puis détaillée.
• Imaginer le titre d’une photographie.
OBJECTIF LINGUISTIQUE
• Enrichir son lexique sur le thème de la photographie.
OBJECTIF (INTER)CULTUREL
• Mieux connaître un photographe français du 20e siècle.
TRANSCRIPTION, HENRI CARTIER-BRESSON, LES PHOTOS D’UNE LEGENDE
Voix off L’oeil du 20e siècle, voilà le surnom que l’on a donné à Henri Cartier-Bresson. De 1931 jusqu’en 1973, cet artiste français a constitué une oeuvre monumentale. Des milliers de clichés qui ont marqué l’histoire. Henri Cartier-Bresson a posé les bases de la photographie de rue. La preuve avec trois images prises à Paris. C’est le choix du 20h. Dans les rues de la capitale, Cartier-Bresson est à l’affut de tout ce qui se passe. La bonne photo, c’est celle qui est prise au bon moment, à la sauvette, comme il le dit. Exemple, cet homme qui saute au-dessus d’une flaque derrière la gare Saint-Lazare. Henri Cartier-Bresson a capté le moment précis où le passant est suspendu en l’air. Il appelle ça l’instant décisif et il le raconte hors caméra, car le photographe détestait se faire filmer.
Henri Cartier-Bresson, photographe Pour moi, la grande jouissance, c’est d’être devant un sujet, hop, qui s’impose à moi, hop, n’est-ce pas et puis d’avoir appuyé au bon moment et ça, c’est une fraction de seconde et c’est le seul moment de création.
Voix off En un clin d’oeil, Cartier-Bresson a repéré, en plus, que tout est en double dans le décor : le passant qui saute, les cercles de fer dans l’eau, la publicité murale. C’est aussi l’originalité de la photo. Cette autre image de 1951 montre une facette différente de son talent. Anne de Mondenard, conservatrice en cheffe du musée Carnavalet C’est une photographie qui est prise sous le métro aérien, place de la Chapelle et qui témoigne de son goût pour la géométrie.
Voix off Le photographe utilise la ligne entre la lumière et l’ombre pour ranger les personnages et créer un dégradé de gris.
Anne de Mondenard, conservatrice en cheffe du musée Carnavalet Avec ces silhouettes qui sont toutes noires au premier plan et puis celles qui sont au second plan qui se fondent dans le gris des pavés parisiens.
Voix off Le photoreporter arrive même à suggérer le mouvement dans ses clichés. En 1972, des artistes manifestent devant le Grand Palais. Sur cette photo, on ressent le déplacement de la foule, repoussée par les CRS1, comme une vague. Saisir l’imprévu sur le vif et composer en un rien de temps le cadre parfait, voici le génie d’Henri Cartier-Bresson.
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