En Europe, un espoir pour la biodiversité

Le Futur de la
Biodiversité en Europe : Un Compromis pour un Avenir Écologique
Au cœur de
l'Union européenne, les couloirs du Conseil européen ont résonné d'un murmure
d'espoir, une lueur prometteuse pour la restauration de la nature et la
préservation de la biodiversité. Un compromis, fruit de longues négociations
entre les représentants du Parlement et des États membres de l'UE, a émergé,
éclairant un chemin vers un avenir plus durable et résilient pour notre
planète.
César Luena,
eurodéputé et rapporteur du texte sur la restauration des écosystèmes, a
souligné l'ampleur des enjeux résolus par cet accord. "Non seulement cela
va résoudre le problème des écosystèmes dégradés, mais cela va être utile aussi
pour lutter contre les effets du changement climatique," a-t-il déclaré,
porteur d'un optimisme mesuré.
Objectifs
Ambitieux pour Préserver notre Planète
Ce compromis ambitieux
met en avant un calendrier exigeant visant à restaurer au moins 20 % des terres
et des espaces marins de l’Union d'ici 2030. Un objectif éminent qui a soulagé
et encouragé les organisations écologistes, comme en témoigne Beate Aikens,
chargée de plaidoyer chez WWF auprès de l’UE. Elle a exprimé sa satisfaction
quant à la protection des écosystèmes clés, soulignant leur rôle crucial dans
la résistance aux défis climatiques tels que les inondations, les vagues de
chaleur, les sécheresses et les incendies de forêt.
Tatiana Nuño,
responsable de la politique marine à « Seas At Risk », a souligné le rôle
majeur de cette nouvelle loi dans la préservation des mers européennes, mettant
en lumière la nécessité de mettre fin aux pratiques de pêche destructrices pour
garantir un avenir durable.
Un Équilibre
Délicat entre Objectifs et Réalités
Cependant, cet
accord ne contraindrait pas les 27 États membres à atteindre ces objectifs,
mais à mettre en œuvre les actions nécessaires. Une obligation de moyens plutôt
que de résultats, laissant une marge de manœuvre dans des circonstances
exceptionnelles, notamment en cas de menace sérieuse sur la sécurité
alimentaire. Cette clause a rassuré les défenseurs des agriculteurs, tels que
Christine Schneider, eurodéputée, qui a souligné l'importance de garantir la
sécurité alimentaire en Europe sans imposer de contraintes drastiques aux
agriculteurs.
Un Processus en
Évolution Constante
Malgré cet
accord, la voie vers l'adoption finale reste semée d'obstacles. Le débat initial
très tendu entre la gauche et la droite européenne a laissé transparaître des
enjeux électoraux sous-jacents pour les élections européennes de 2024.
Maintenant, l'étape cruciale de la version finale sera soumise au vote en
commission environnement fin novembre, suivi de l'adoption en plénière en
janvier.
Conclusion
Ce compromis marque un tournant crucial vers la préservation de notre biodiversité et la restauration de nos écosystèmes. Toutefois, l'adoption finale de cette loi demeure un enjeu majeur. Si elle se concrétise, elle tracera la voie vers un avenir où l'harmonie entre l'homme et la nature est non seulement possible mais également nécessaire pour assurer la survie des générations futures. En somme, l'espoir pour la biodiversité en Europe est éclairé, mais sa réalisation reste entre nos mains.
The Future of
Biodiversity in Europe: A Compromise for an Ecological Tomorrow
At the heart of
the European Union, the corridors of the European Council echoed with a whisper
of hope, a promising glimmer for the restoration of nature and the preservation
of biodiversity. A compromise, the result of lengthy negotiations between
representatives of the Parliament and EU member states, emerged, illuminating a
path towards a more sustainable and resilient future for our planet.
César Luena, a Member of the European Parliament and rapporteur for the restoration of ecosystems, emphasized the magnitude of the issues addressed by this agreement. "Not only will this solve the problem of degraded ecosystems, but it will also be useful in combating the effects of climate change," he said, bearing measured optimism.
Ambitious Goals
to Preserve our Planet
This ambitious
compromise highlights a demanding schedule aimed at restoring at least 20% of
the Union's lands and marine spaces by 2030. A prominent objective that
relieved and encouraged environmental organizations, as evidenced by Beate
Aikens, advocacy officer at WWF for the EU. She expressed satisfaction with the
protection of key ecosystems, emphasizing their crucial role in resisting
climate challenges such as floods, heatwaves, droughts, and forest fires.
Tatiana Nuño,
head of marine policy at "Seas At Risk," underscored the significant
role of this new law in preserving European seas, highlighting the need to end
destructive fishing practices to ensure a sustainable future.
A Delicate
Balance between Objectives and Realities
However, this
agreement would not compel the 27 member states to achieve these objectives but
to implement the necessary actions. An obligation of means rather than results,
leaving room for maneuver in exceptional circumstances, particularly in the
case of a serious threat to food security. This clause reassured advocates for
farmers, such as Christine Schneider, a Member of the European Parliament, who
emphasized the importance of ensuring food security in Europe without imposing
drastic constraints on farmers.
An Evolving
Process
Despite this
agreement, the path to final adoption remains fraught with obstacles. The
initially tense debate between the left and the European right revealed
underlying electoral issues for the 2024 European elections. Now, the crucial
stage of the final version will be subject to a vote in the environmental
committee at the end of November, followed by adoption in plenary in January.
Conclusion
This compromise
marks a crucial turning point towards the preservation of our biodiversity and
the restoration of our ecosystems. However, the final adoption of this law
remains a major issue. If it materializes, it will pave the way for a future
where harmony between humans and nature is not only possible but also necessary
to ensure the survival of future generations. In summary, hope for biodiversity
in Europe is illuminated, but its realization remains in our hands.
Burundi : le succès de l'agriculture hors-sol

Révolution agricole au
Burundi : le succès de l'agriculture hors-sol
Dans les collines
verdoyantes du Burundi, une révolution silencieuse est en marche, transformant
la façon dont les fermiers cultivent leurs terres et nourrissent leur bétail.
C'est une histoire de succès et d'innovation agricole qui s'appuie sur une
technique révolutionnaire : l'hydroponie.
Cédric Niyongabo, un
cultivateur visionnaire, est à l'avant-garde de ce mouvement. Sur sa ferme, lui
et ses amis ont adopté une méthode de culture révolutionnaire appelée le
fourrage hydroponique. Au lieu de la terre, ils utilisent des plateaux
métalliques pour faire pousser des graines de blé et de maïs de haute qualité,
et au lieu d'énormes quantités d'eau, ils utilisent une quantité minimale
d'irrigation. Le résultat est tout simplement impressionnant.
"Nous utilisons
des graines de blé ou de maïs de bonne qualité", explique Cédric
Niyongabo. "Et puis, on cultive sur ces plateaux en aluminium galvanisés,
inattaquables par la rouille. Et puis on lave ces graines afin que les vaches
aient une alimentation saine. Le processus de germination dure quelques heures.
On fait la germination pendant quelques heures, puis on arrose. Et sept jours
après, c'est la récolte. Les éleveurs peuvent donner ce fourrage à leurs
vaches, à leurs chèvres, moutons, poules et lapins."
Le résultat de cette
méthode est impressionnant. Chaque semaine, la petite entreprise verte de
Cédric génère quatre tonnes de plantes. Cela représente une bouffée d'air frais
pour le Burundi, qui subit une pression démographique croissante et une
diminution des terres cultivables. La technique de Cédric offre une solution
brillante à ce problème.
"Au Burundi, les
terres s'amenuisent. Les gens n'ont plus où cultiver. Mais j'utilise plusieurs
niveaux : un, deux ou trois verticalement. Ce qui signifie que j'exploite de
façon intensive sur un petit espace. Ça résout la question du manque d'espace.
Sur 50 mètres par 50 mètres, j'ai la même production que celui qui utilise
quatre hectares pour le fourrage habituel."
Cette approche
innovante de l'agriculture est d'autant plus cruciale au Burundi que, il y a
deux ans, le gouvernement a interdit la divagation des animaux domestiques.
Cette décision a eu des conséquences importantes pour les fermiers qui ont dû
trouver des moyens plus abordables de nourrir leur bétail.
Pascal Ndayegamiye, un
policier à la retraite reconverti en éleveur, partage son soulagement en
découvrant le fourrage hydroponique : "Quand je l'ai appris, j'ai cherché
ce jeune homme et il m'a dit que le kilo de fourrage était à 500 francs
burundais. Il m'a donné des échantillons. Ce type de fourrage peut nous aider
beaucoup durant la saison sèche, car le fourrage habituel amené sur vélo est à
18 000 francs, 20 000 francs voire 30 000 francs burundais. Mais si nous avons
la chance d'avoir le kilo à 500 francs burundais, on a dix kilos pour 5 000
francs burundais."
L'impact du fourrage
hydroponique sur les agriculteurs burundais est incontestable. Cela représente
une économie substantielle pour ceux qui dépendent de l'agriculture et de
l'élevage pour leur subsistance. Les avantages de cette méthode vont au-delà de
la réduction des coûts, car elle permet également une utilisation plus efficace
des ressources, notamment de l'eau, tout en garantissant une alimentation saine
pour le bétail.
Mais Cédric Niyongabo
ne veut pas s'arrêter là. Il a des ambitions plus vastes pour sa technique
révolutionnaire. Il souhaite la vulgariser dans tout le pays. Au Burundi, où 90
% de la population vit de l'agriculture et de l'élevage, cette initiative
pourrait changer la donne pour de nombreuses familles rurales.
Cette histoire de
réussite en matière d'agriculture hors-sol est un exemple inspirant de la
manière dont l'innovation peut transformer la vie des gens, en particulier dans
les régions où les ressources sont limitées. Elle montre également que le
Burundi, malgré ses défis, est capable de trouver des solutions novatrices pour
relever les défis agricoles.
Alors que le fourrage
hydroponique gagne en popularité et en acceptation, il est probable que de plus
en plus de fermiers adopteront cette méthode révolutionnaire, améliorant ainsi
leur sécurité alimentaire et leurs moyens de subsistance. Cela pourrait
également ouvrir la porte à de nouvelles opportunités commerciales pour ceux
qui souhaitent investir dans cette technologie prometteuse.
En fin de compte, le
succès de l'agriculture hors-sol au Burundi est une histoire qui mérite d'être
entendue. Elle nous rappelle que l'innovation et la détermination peuvent
surmonter les obstacles, même dans les environnements les plus difficiles, et
ouvrir la voie à un avenir meilleur pour les agriculteurs et leurs communautés.
In the lush green
hills of Burundi, a silent revolution is underway, transforming the way farmers
till their lands and nourish their livestock. It's a tale of agricultural
success and innovation built upon a groundbreaking technique: hydroponics.
At the forefront of
this movement is Cédric Niyongabo, a visionary farmer. On his farm, he and his
friends have embraced a revolutionary cultivation method known as hydroponic
forage. Instead of soil, they employ metal trays to grow high-quality wheat and
maize seeds, and instead of copious amounts of water, they use a minimal
quantity of irrigation. The result is nothing short of impressive.
"We use
high-quality wheat or maize seeds," explains Cédric Niyongabo. "We
cultivate them on these galvanized aluminum trays, impervious to rust. Then, we
rinse these seeds to ensure healthy feed for the cows. The germination process
takes a few hours. We germinate for a few hours, then we water. And seven days
later, it's harvest time. Farmers can provide this forage to their cows, goats,
sheep, chickens, and rabbits."
The outcome of this
method is remarkable. Each week, Cédric's small green enterprise yields four
tons of plants. This serves as a breath of fresh air for Burundi, which faces
increasing population pressure and diminishing arable land. Cédric's technique
offers a brilliant solution to this problem.
"In Burundi,
arable lands are dwindling, and people have nowhere left to cultivate," he
adds. "But I utilize multiple vertical levels: one, two, or three. This
means I intensively farm in a small space. It resolves the issue of space
shortage. On 50 meters by 50 meters, I achieve the same production as someone
using four hectares for conventional forage."
This innovative
approach to agriculture is all the more crucial in Burundi because two years
ago, the government banned the roaming of domestic animals. This decision had
significant repercussions for farmers, who had to find more cost-effective ways
to feed their livestock.
Pascal Ndayegamiye, a
retired police officer turned farmer, shares his relief upon discovering
hydroponic forage: "When I learned about it, I sought out this young man,
and he told me that a kilogram of forage was priced at 500 Burundian francs. He
gave me samples. This type of forage can greatly help us during the dry season,
as the usual forage transported by bicycle costs 18,000, 20,000, or even 30,000
Burundian francs. But if we're fortunate to have a kilogram at 500 Burundian
francs, we get ten kilograms for 5,000 Burundian francs."
The impact of hydroponic
forage on Burundian farmers is undeniable. It represents significant savings
for those reliant on agriculture and livestock for their livelihoods. The
benefits of this method extend beyond cost reduction; it also allows for more
efficient use of resources, notably water, while ensuring healthy livestock
feed.
But Cédric Niyongabo
doesn't intend to stop there. He has grander ambitions for his revolutionary
technique. He aims to popularize it across the entire country. In Burundi,
where 90% of the population relies on agriculture and livestock, this
initiative could be a game-changer for numerous rural families.
This tale of success
in soilless farming is an inspiring example of how innovation can transform
people's lives, especially in regions with limited resources. It also
demonstrates that Burundi, despite its challenges, is capable of finding
innovative solutions to agricultural problems.
As hydroponic forage
gains popularity and acceptance, it's likely that more and more farmers will
adopt this revolutionary method, improving their food security and livelihoods.
This could also open doors to new business opportunities for those interested
in investing in this promising technology.
In the end, the success of soilless farming in Burundi is a story worth hearing. It reminds us that innovation and determination can overcome obstacles, even in the most challenging environments, and pave the way for a brighter future for farmers and their communities.
Côte d’Ivoire, à la recherche des léopards.
Dans le cadre de
l'apprentissage de la langue française, il est souvent recommandé de se plonger
dans des sujets intéressants pour renforcer les compétences linguistiques.
Ainsi, les reportages d'actualité et les affaires courantes peuvent être un
excellent moyen d'élargir votre vocabulaire et d'améliorer votre compréhension
de la langue. Dans cet article, nous allons explorer un reportage qui nous
emmène en Côte d'Ivoire à la recherche des léopards.
La forêt tropicale
de Taï, en Côte d’Ivoire, est le théâtre d'une mission d'étude menée par deux
chercheurs français : Marine Drouilly, spécialiste des animaux carnivores, et
Robin Horion, ingénieur biologiste. Accompagnés de gardes forestiers ivoiriens,
ils ont pour mission d'étudier les léopards qui vivent dans la région. Les
léopards sont des animaux solitaires et discrets, et leur étude est donc une
tâche difficile qui nécessite de la patience.
Les chercheurs
marchent plus de dix kilomètres par jour et analysent chaque indice, chaque
trace laissée par les félins. Les prélèvements d'ADN et les caméras sont
également utilisés pour étudier ces animaux fascinants. Les léopards sont
détectés et filmés, et chaque individu est recensé et identifié grâce à son
pelage. Les chercheurs ont parcouru des milliers de kilomètres et posé plus de
600 caméras au cours de dizaines de missions dans différents pays d'Afrique de
l'Ouest.
Les conditions
dans lesquelles les chercheurs travaillent sont extrêmement difficiles, avec
des températures pouvant atteindre 40°C et une humidité de 90%. Les sentiers
sont souvent impraticables, et les léopards vivent et chassent principalement
la nuit, obligeant les chercheurs à s'adapter à leur rythme. Des heures
d'attente interminables, à écouter les bruits de la forêt, et imiter de temps
en temps le cri d'une proie pour attirer le léopard, sont nécessaires pour
avoir une chance de le voir.
Les léopards en
Afrique de l'Ouest sont peu étudiés, et les travaux menés par ces chercheurs
permettent d'améliorer nos connaissances sur ces animaux fascinants et sur leur
écosystème. La crotte, par exemple, est un indice précieux pour les
biologistes, qui peuvent en tirer des informations sur l'individu lui-même
(mâle ou femelle) et sur la population en général.
Ce reportage
montre à quel point l'étude des animaux peut être difficile, mais aussi
passionnante. Il montre également l'importance de la recherche scientifique
dans la compréhension de notre environnement et de la faune qui l'habite. En
tant qu'apprenant de la langue française, lire et écouter des reportages sur
des sujets fascinants tels que celui-ci peut vous aider à renforcer votre
vocabulaire et à améliorer votre compréhension de la langue.
En conclusion,
l'étude des léopards en Côte d'Ivoire est un sujet fascinant qui met en avant
l'importance de la recherche scientifique et de la préservation de notre
environnement naturel. Les chercheurs ont découvert de nombreuses informations
intéressantes sur les habitudes et le comportement des léopards, ainsi que sur
leur rôle crucial dans l'écosystème local. Cependant, l'étude a également mis
en évidence les menaces auxquelles ces animaux sont confrontés, notamment la
perte d'habitat, la chasse illégale et le commerce de leurs peaux et de leurs
os. Il est donc crucial de prendre des mesures pour protéger les léopards et
leur environnement, afin de garantir leur survie à long terme et de préserver
la biodiversité de la région. Les résultats de cette étude devraient inciter à
la sensibilisation et à l'action pour préserver ces magnifiques animaux et leur
habitat naturel.
Ivory Coast, in
search of leopards.
As part of
learning the French language, it is often recommended to immerse oneself in
interesting subjects to strengthen language skills. Thus, news reports and
current events can be an excellent way to broaden your vocabulary and improve
your understanding of the language. In this article, we will explore a report
that takes us to Ivory Coast in search of leopards.
The tropical
forest of Taï in Ivory Coast is the scene of a research mission led by two
French researchers: Marine Drouilly, a specialist in carnivorous animals, and
Robin Horion, a biologist engineer. Accompanied by Ivorian forest guards, they
are tasked with studying the leopards that live in the region. Leopards are
solitary and discreet animals, and their study is therefore a difficult task
that requires patience.
The researchers
walk more than ten kilometers a day and analyze every clue, every trace left by
the felines. DNA samples and cameras are also used to study these fascinating
animals. Leopards are detected and filmed, and each individual is counted and
identified by its coat. The researchers have traveled thousands of kilometers
and set up more than 600 cameras during dozens of missions in different West
African countries.
The conditions
under which the researchers work are extremely difficult, with temperatures
reaching up to 40°C and humidity of 90%. The trails are often impassable, and
leopards live and hunt primarily at night, forcing the researchers to adapt to
their rhythm. Hours of endless waiting, listening to the sounds of the forest,
and occasionally imitating the cry of prey to attract the leopard are necessary
to have a chance of seeing it.
Leopards in West
Africa are poorly studied, and the work carried out by these researchers helps
to improve our knowledge of these fascinating animals and their ecosystem.
Feces, for example, are a valuable clue for biologists, who can obtain
information about the individual (male or female) and the population in
general.
This report
highlights how studying animals can be both challenging and exciting. It also
demonstrates the importance of scientific research in understanding our
environment and the wildlife that inhabits it. As a French language learner,
reading and listening to reports on fascinating topics like this one can help
you strengthen your vocabulary and improve your comprehension of the language.
In conclusion, the study of leopards in Côte d'Ivoire is a fascinating subject that underscores the importance of scientific research and the preservation of our natural environment. The researchers have discovered many interesting pieces of information about the habits and behavior of leopards, as well as their crucial role in the local ecosystem. However, the study has also highlighted the threats facing these animals, including habitat loss, illegal hunting, and the trade of their skins and bones. It is therefore crucial to take measures to protect leopards and their environment to ensure their long-term survival and preserve the region's biodiversity. The results of this study should inspire awareness and action to conserve these magnificent animals and their natural habitat.
Le whisky, énergie de demain.
Singapour a la main verte.
Singapour, un
modèle de développement durable.
Singapour, la
ville jardin ou ville oasis, est un véritable paradis pour les amoureux de la
nature. Ici, la végétation recouvre les rues, s'étale sur les terrasses et
grimpe sur les immeubles. La nature est omniprésente, à l'horizontale comme à
la verticale, offrant ainsi un cadre de vie exceptionnel aux habitants de la
ville. Mais cette ville ne se contente pas de proposer un cadre de vie
agréable, elle est aussi un modèle de développement durable.
Singapour est
l'une des villes les plus densément peuplées au monde, avec une température
moyenne de 28 degrés toute l'année. La lutte contre la surconsommation
d'énergie et le réchauffement climatique est donc une priorité absolue pour
cette ville. Singapour est ainsi devenue une "green nation", avec
pour ambition de devenir la ville la plus écologique au monde d'ici 2030.
Les bâtiments
verts sont la norme à Singapour. La ville compte de nombreux immeubles équipés
de panneaux solaires, mais aussi le plus grand jardin vertical au monde qui
fait baisser la température des appartements de 3 degrés. Les toits des
bâtiments sont également utilisés pour créer des jardins et des espaces verts,
réduisant ainsi la chaleur et contribuant à la lutte contre le réchauffement
climatique.
La ville de
Singapour travaille également à transformer les immeubles existants pour les
rendre plus écologiques. L'objectif des autorités est de transformer 80% des
immeubles d'ici 2050 pour réduire la consommation énergétique et les émissions
de CO2. Les architectes de Singapour sont également très impliqués dans cette
démarche. Les bâtiments sont conçus pour intégrer différentes solutions
écologiques, comme l'utilisation de la ventilation naturelle et de la lumière
naturelle, ce qui permet de réduire la consommation d'énergie de plus de 30%.
Singapour est
également une ville très favorable aux transports durables. Elle dispose de nombreuses
pistes cyclables, de parcs aménagés et de nombreuses plantations d'arbres, ce
qui contribue à rendre la ville plus verte et plus agréable à vivre.
En somme,
Singapour est un modèle de développement durable. Cette ville a réussi à allier
urbanisation et préservation de l'environnement, en proposant un cadre de vie
agréable et respectueux de la nature. Les autorités de Singapour ont compris
que la protection de l'environnement était l'un des enjeux majeurs de notre
temps, et ils travaillent ardemment pour rendre leur ville la plus écologique
au monde. Un exemple à suivre pour les autres villes du monde.
Singapore, a
model of sustainable development.
Singapore, the
garden city or oasis city, is a true paradise for nature lovers. Here,
vegetation covers the streets, spreads out on terraces, and climbs up
buildings. Nature is omnipresent, horizontally and vertically, offering an
exceptional living environment for the city's inhabitants. But this city does
not just offer a pleasant living environment, it is also a model of sustainable
development.
Singapore is one
of the most densely populated cities in the world, with an average temperature
of 28 degrees Celsius all year round. Fighting against overconsumption of
energy and climate change is therefore an absolute priority for this city.
Singapore has become a "green nation", with the ambition of becoming
the most ecological city in the world by 2030.
Green buildings
are the norm in Singapore. The city has numerous buildings equipped with solar
panels, but also the world's largest vertical garden that reduces apartment
temperatures by 3 degrees. Building roofs are also used to create gardens and
green spaces, thus reducing heat and contributing to the fight against climate
change.
The city of
Singapore is also working to transform existing buildings to make them more
ecological. The authorities' goal is to transform 80% of buildings by 2050 to
reduce energy consumption and CO2 emissions. Singaporean architects are also
very involved in this approach. Buildings are designed to integrate various
ecological solutions, such as the use of natural ventilation and natural light,
which can reduce energy consumption by more than 30%.
Singapore is also
a very favorable city for sustainable transportation. It has numerous cycling
paths, parks, and many tree plantations, which help make the city greener and
more pleasant to live in.
In summary,
Singapore is a model of sustainable development. This city has managed to
combine urbanization and environmental preservation by offering a pleasant and
nature-respectful living environment. The authorities of Singapore have
understood that environmental protection is one of the major challenges of our
time, and they are working hard to make their city the most ecological in the
world. An example to follow for other cities around the world.
Famine à Madagascar, il est temps d'agir.
Famine à
Madagascar, il est urgent d’agir.
La situation en
matière de famine à Madagascar est alarmante et nécessite une action urgente.
Plus d'un million de personnes souffrent d'insécurité alimentaire dans le sud
du pays, où les agriculteurs ont abandonné leurs cultures pour la production de
charbon. Les effets du changement climatique ont exacerbé une situation déjà
difficile, avec une sécheresse prolongée qui a empêché la croissance des
cultures et une déforestation croissante qui a dégradé encore plus
l'environnement.
Cette crise
alimentaire est particulièrement tragique pour les enfants et les familles,
comme Liana Touroué, qui se voient contraints de consommer des feuilles de
cactus pour survivre. Sa fille de trois ans souffre de malnutrition aigüe
sévère et risque de mourir si elle ne reçoit pas de soins. Cette histoire
déchirante est malheureusement trop courante dans le sud de Madagascar.
Les scientifiques
estiment que la solution à long terme pour résoudre cette crise alimentaire
récurrente est la mise en place d'un projet de reforestation à grande échelle.
Paubert Mahatante, enseignant-chercheur au ministère de la Pêche, explique que
le réchauffement climatique aggrave la situation en intensifiant le vent, ce
qui érode les champs de culture. Une ceinture verte de 400 kilomètres de long
pourrait être mise en place pour résoudre ce problème.
Bien que la
distribution de nourriture par les ONG ait été la solution privilégiée pendant
des années, cette politique est de plus en plus remise en question par les
autorités elles-mêmes. Julson Paul Razafimandimby, directeur régional de l'Eau
et de l'Hygiène, affirme que l'argent des partenaires internationaux pourrait
être mieux utilisé pour construire une infrastructure à grande échelle dans le
sud de Madagascar. Cela permettrait de résoudre le problème de la famine en
moins de cinq ans.
Il est temps que
les gouvernements et les organisations internationales prennent des mesures
concrètes pour aider les populations du sud de Madagascar à surmonter cette
crise alimentaire. Des investissements massifs dans la construction
d'infrastructures et la reforestation sont nécessaires pour offrir un avenir
plus sûr aux familles comme celle de Liana Touroué.
Famine in
Madagascar, urgent action needed.
The situation regarding
famine in Madagascar is alarming and requires urgent action. Over a million
people are suffering from food insecurity in the southern part of the country,
where farmers have abandoned their crops for charcoal production. The effects
of climate change have exacerbated an already difficult situation, with
prolonged droughts preventing crop growth and increasing deforestation further
degrading the environment.
This food crisis
is particularly tragic for children and families, like Liana Touroué's, who are
forced to consume cactus leaves to survive. Her three-year-old daughter is
suffering from severe acute malnutrition and is at risk of dying without proper
care. This heartbreaking story is unfortunately all too common in southern
Madagascar.
Scientists
estimate that the long-term solution to this recurring food crisis is the
implementation of a large-scale reforestation project. Paubert Mahatante, a
research professor at the Ministry of Fisheries, explains that climate change
is exacerbating the situation by intensifying winds, which erode the crop
fields. A 400-kilometer long green belt could be established to address this
problem.
While food
distribution by NGOs has been the preferred solution for years, this policy is
increasingly being questioned by the authorities themselves. Julson Paul
Razafimandimby, the regional director of Water and Hygiene, says that
international partners' money could be better used to build large-scale
infrastructure in southern Madagascar. This would solve the famine problem in
less than five years.
It is time for
governments and international organizations to take concrete steps to help the
people of southern Madagascar overcome this food crisis. Massive investments in
infrastructure construction and reforestation are necessary to offer a safer
future for families like Liana Touroué's.





