TENSION DIPLOMATIQUE EN ZONE PACIFIQUE
Affaires des sous-marins : jusqu’où peut aller le bras de fer des grandes puissances ? Présenter les missions d’un ambassadeur.
• Thème : (géo)politique
• Niveau : A2, élémentaire
• Public : adultes
• Durée indicative : 1 séance de 60 min + 20 min pour la production finale
• Extrait utilisé : infographie de TV5MONDE du 24 septembre 2021
PARCOURS PEDAGOGIQUE OBJECTIFS COMMUNICATIFS / PRAGMATIQUES
• Découvrir le métier d’ambassadeur.
• Repérer les éléments clés de l’infographie.
• Comprendre globalement les éléments clés liés à l’affaire des sous-marins.
• Comprendre les conséquences de l’affaire des sous-marins.
• Présenter les missions d’un ambassadeur.
OBJECTIF LINGUISTIQUE
• Enrichir son lexique sur les relations internationales.
OBJECTIF (INTER)CULTUREL
• Comprendre les tensions diplomatiques entre la France et l’Australie.
TRANSCRIPTION
Voix off Deux ambassadeurs plient bagage et rentrent à Paris pour faire le point sur la situation. Une politique de la chaise vide qui, en langage diplomatique, veut dire à quel point on n’est pas contents, voire pas contents du tout ! En colère donc la France. L’Australie sans prévenir ne veut finalement plus des douze sous-marins commandés, elle déchire dans la foulée le chèque promis de 56 milliards d’euros. Le contrat du siècle maintenant torpillé revient aux Américains et aux Britanniques. Faut dire que pour les États-Unis, la région pacifique devient le nouveau centre du monde. Le même jour, ils annoncent la signature d’un accord stratégique militaire avec l’Australie et la Grande-Bretagne pour contrer les ambitions de la Chine dans la région indopacifique. Si le rappel d’ambassadeurs est monnaie courante entre pays aux relations tendues, c’est bien la première fois qu’une telle brouille intervient entre alliés de toujours. Washington, Londres et Canberra ont beau tenter de se justifier, d’affirmer que la France reste un partenaire vital dans la région, rien n’y fait. Paris parle d’un coup de poignard dans le dos, d’une rupture majeure de confiance ; la France se retrouve bien isolée dans ce dossier et peut méditer la citation d’Otto von Bismarck : « la diplomatie sans les armes, c’est comme la musique sans les instruments. » L’accord a été signé avec le Royaume-Uni et non la Grande-Bretagne.