En cette ère de désinformation omniprésente, il est plus important que jamais de s'assurer que les informations que nous recevons sont véridiques et crédibles. Le Sénégal, comme de nombreux autres pays, est confronté au fléau des fausses nouvelles. Cependant, des citoyens engagés et des organisations de vérification des faits travaillent d'arrache-pied pour traquer et démystifier les rumeurs infondées.
Samba Dialimpa
Badji, le rédacteur en chef du site Africa Check, est l'un de ces citoyens
engagés. Depuis le début de la pandémie, il est en alerte maximale et vérifie
quotidiennement les contenus suspects sur les réseaux sociaux, tels que
WhatsApp et Twitter. Les fausses informations peuvent rapidement se propager et
semer la confusion, comme en témoigne cette vidéo tronquée montrant une
prétendue campagne de vaccination contre le coronavirus. En réalité, il
s'agissait de dons de médicaments et de matériel scolaire dans un village de la
Casamance.
Yaye Fatou Sarr,
une étudiante en médecine, est également engagée dans la lutte contre la
désinformation. Elle a créé un réseau sur WhatsApp pour répondre directement
aux questions des Sénégalais sur le COVID-19. Les citoyens peuvent poser des
questions sur la transmission du virus et la situation actuelle dans le pays,
et les médecins et le ministère de la Santé y répondent directement. Ce réseau
est une belle illustration de la façon dont la société civile peut jouer un
rôle important dans la lutte contre les fausses informations.
Jaly Badiane, une
blogueuse très présente sur Twitter, a également sa propre méthode pour repérer
les fausses nouvelles : elle les vérifie systématiquement avant de les relayer.
En utilisant des moteurs de recherche pour voir comment les faits ont été
rapportés par des médias reconnus, elle a réussi à éviter de relayer des
informations erronées. Selon elle, il suffit souvent de voir le titre et la
provenance pour savoir si une information est fiable ou non.
Le ministère de
la Santé a également pris des mesures pour lutter contre les infox. Il a lancé
Docteur Covid, un système automatisé sur WhatsApp qui permet aux Sénégalais de
poser des questions sur le COVID-19 et d'obtenir des réponses fiables et
vérifiées. Les autorités ont également annoncé leur intention de poursuivre en
justice ceux qui propagent des fausses informations. Ces mesures sont
indispensables pour mettre fin à la propagation de la désinformation et
garantir que les citoyens ont accès à des informations précises et fiables.
En résumé, le
Sénégal est confronté au même défi que de nombreux autres pays : lutter contre
la désinformation. Cependant, grâce à des citoyens engagés, des organisations
de vérification des faits et des initiatives du gouvernement, il est possible
de contrer la propagation de fausses nouvelles. Il est important que chaque
citoyen fasse preuve de vigilance et vérifie l'exactitude des informations
avant de les relayer. En travaillant ensemble, nous pouvons faire en sorte que
la vérité prévale et que la désinformation ne puisse pas nous égarer.
Senegal: Tracking
Fake News.
In this era of
ubiquitous misinformation, it's more important than ever to ensure that the
information we receive is true and credible. Senegal, like many other
countries, is grappling with the scourge of fake news. However, dedicated
citizens and fact-checking organizations are working tirelessly to track down
and debunk baseless rumors.
Samba Dialimpa
Badji, the editor-in-chief of Africa Check, is one such dedicated citizen.
Since the beginning of the pandemic, he has been on high alert, checking
suspicious content on social media platforms such as WhatsApp and Twitter on a
daily basis. False information can quickly spread and sow confusion, as
evidenced by this doctored video purportedly showing a coronavirus vaccination
campaign. In reality, it was donations of medicine and school supplies in a
village in Casamance.
Yaye Fatou Sarr,
a medical student, is also engaged in the fight against disinformation. She
created a WhatsApp network to directly answer Senegalese people's questions
about COVID-19. Citizens can ask questions about the transmission of the virus
and the current situation in the country, and doctors and the Ministry of
Health respond directly. This network is a great example of how civil society
can play an important role in combating fake news.
Jaly Badiane, a
blogger who is very active on Twitter, also has her own method of spotting fake
news: she systematically verifies it before sharing it. By using search engines
to see how facts have been reported by reputable media, she has managed to
avoid sharing erroneous information. According to her, it often suffices to
look at the title and the source to know if information is reliable or not.
The Ministry of
Health has also taken steps to combat misinformation. It has launched
"Doctor Covid," an automated system on WhatsApp that allows
Senegalese to ask questions about COVID-19 and get reliable and verified
answers. Authorities have also announced their intention to take legal action
against those who spread fake news. These measures are essential to end the
spread of disinformation and ensure that citizens have access to accurate and
reliable information.
In summary,
Senegal faces the same challenge as many other countries: fighting
disinformation. However, thanks to dedicated citizens, fact-checking
organizations, and government initiatives, it is possible to counter the spread
of fake news. It is important for every citizen to be vigilant and verify the
accuracy of information before sharing it. By working together, we can ensure
that the truth prevails and that misinformation cannot lead us astray.